Langue | Comment dit-on breuvage, jus et eau de source dans la langue wendat | par Michel Gros-Louis | le 16 août 2024
Michel Gros-Louis, Ethnolinguiste
Pour faire suite à notre dernier article sur les mots wendat qui sont affichés à la station-service de Wendake, nous allons voir les mots wendat pour breuvage, jus et eau de source. Les responsables de la langue wendat pour le conseil de la Nation huronne-wendat ont affiché le mot awen pour breuvage, or le mot awen signifie seulement de l’eau pour les lacs, les rivières et les ruisseaux.
Awenh
Dans la langue wendat, on doit dire yadekwayawi’ pour breuvage
Awen pour l’eau des lacs, des rivières et des ruisseaux
Utsa’dustih pour de l’eau à boire (eau de source)
Aweyari’ pour du jus
Quelques exemples de syntaxes.
Nd’aweyari du jus
2. Yerhe nd’utsadusti’ je veux de l’eau
3. Te ‘ yerhe’ nd’utsadusti’ je ne veux pas de l’eau (particule /te’/ pour la négation)
4. Yerhe’ d’aweyari’ je veux du jus
Quelques exemple de la prononciation du wendat (phonétique):
la lettre /e/ est prononcé comme le /é/ de été.
La lettre /i/ est prononcé entre le /i/ de ici et le /è/ de élève.
La lettre /u/ est prononcé comme le /ou/ de hibou.
Nous re-affirmons une autre fois que le Conseil doit consulter tous les spécialistes de la langue wendat avant d’afficher des mots wendat dans des endroits publics.
Pour plus d’information, écrivez à Carlos Gros-Louis, chef responsable de la langue, pourquoi on ne travaille pas avec tous les linguistes wendat et les linguistes spécialistes des langues iroquoiennes avant de publier des mots ou d’approuver du matériel didactique ?
Écrire au courriel : administration@wendake.ca à l’attention du chef Carlos Gros-Louis
Histoire | Le 28 août 2024, la Société d’Histoire Wendat désire souligner l’événement historique de la grande rencontre des Wendat d’Amérique de 1999 | Par Michel Gros-Louis | Le 13 aout 2024
Le canot des Wyandot (Wendat) d’Oklahoma sur la rivière Wye, en Huronie, 1999
En 1999, des centaines de Wendat se sont réunis en Ontario, plus précisément à Midland situé sur les rives de la Baie Georgienne au lac Huron. Lors de cette rencontre, il y avait des Wendat de Wendake, de Windsor (Anderdon), des Six-Nations, du Kansas et d’Oklahoma. Tous étaient réunis pour honorer leurs ancêtres wendat lors de la remise en terre des restes humains dans le cimetière d’origine datant de 1636. Les restes humains se trouvaient dans des boites du Royal Ontario Museum depuis 1953.
Cette rencontre de tous les Wendats d’Amérique s’est déroulée les 28 et 29 août 1999. La première journée fut consacrée à la commémoration du 350e anniversaire de la grande dispersion (diaspora) des Wendats des rives de la baie Géorgienne. En effet, avant 1649, les 4 Nations de la Confédération vivaient ensemble dans une quarantaine de villages. Plusieurs associent cette grande dispersion aux guerres entre nations autochtones, par contre George Sioui mentionne que la maladie (petite vérole) apportée par les Français dans les villages wendat fut la principale cause qui déstabilisa la Confédération des Wendat. La raison de cette diaspora est encore un sujet d’étude des différents spécialistes de l’histoire des Wendat.
Le 28 août 1999 fut donc une journée de réjouissance entre les 5 groupes qui avaient été séparés depuis 350 ans. À cette occasion, dès les premières lumières du jour, les chefs Wendat des différents villages sont arrivés symboliquement en canot sur la même rivière que leurs ancêtres avaient empruntée lors de leur départ de cette terre. Dans l’après-midi, après plusieurs discours des chefs et des organisateurs, un grand feu fut allumé par des enfants des 5 groupes pour souligner cette journée historique.
L’arrivé des canots sur les rives de la rivière Wye après 350 ans de la grande dispersion des Nations Wendat. En premier plan, on voit une mère de clan des Wyandotte d’Oklahoma.
Le 29 août 1999, le lendemain de la commémoration de la diaspora des membres de la Confédération wendat, tous les Wendat se dirigèrent vers le lieu du cimetière historique de 1647. Ce cimetière fut localisé par les archéologues du Royal Ontario Museum en 1947 grâce aux écrits des Jésuites qui avaient assisté à cet enterrement de masse de tous les Wendat morts depuis les 10 dernières années. Les Wendat croyaient qu’enterrer ensemble leurs êtres chers provenant de tous les villages permettait d’unir toutes les Nations au sein de la Confédération des Wendat.
Les organisateurs de cet événement furent Tharehtade Michel Gros-Louis, Annette Vincent et Michel Savard pour la Société Agondachia. À l’époque, cette association fut fondée pour combler le vide culturel à Wendake. il n’y avait aucune institution qui s’occupait des cimetières de nos ancêtres en Ontario. Les membres de l’Association ont travaillé pendant plus de 10 ans pour réussir à faire le rapatriement des ossements des ancêtres wendat.
La Société Agondachia s’était donné comme mandat d’enseigner la langue wendat, d’enseigner l’artisanat wendat, de faire des échanges culturels avec d’autres communautés autochtones et de protéger les anciens sites et cimetières de la nation wendat en Ontario. Les membres de la Société Agondachia travaillaient bénévolement et payaient de leur poche les nombreux voyages en Ontario pour surveiller les anciens lieux de sépultures wendat.
Après l’événement de 1999, le Conseil commença à s’occuper des sites archéologiques en Ontario grâce à des subventions du gouvernement de cette province. Par la même occasion, le Conseil de l’époque interdit les membres de la Société Agondachia de s’occuper des cimetières et des sites archéologiques en Ontario malgré le grand succès de 1999.
Le 28 août prochain, la Société d’histoire wendat désire souligner ces deux événements historiques, c’est-à-dire la commémoration du 350e anniversaire de la diaspora et le re-enterrement des restes humains wendat de l’ossuaire historique d’Ossossane. À cette occasion, la Société d’Histoire Wendat organise un 5 à 7 avec dégustation de maïs et une conférence suivra de 19 à 20 heures.
L’endroit de la conférence et le courriel de la société d’histoire seront donnés prochainement sur le site de ce blogue. Un communiqué sur cet événement sera distribué par la poste prochainement.
Les membres du conseil d’administration de la Société d’Histoire Wendat sont : Michel Gros-Louis, Dany Gros-Louis et Phillipe Sébastien.
Billet 12 | Le livre blanc de Trudeau semble refaire surface avec l’autodétermination qu’offre le fédéral aux communautés autochtones du Canada | Par Michel Gros-Louis | Le 2 aout 2024
Il est mentionné sur le site du gouvernement du Canada que « lorsqu’elles obtiennent l’autonomie gouvernementale, les Premières Nations s’affranchissent de la Loi sur les Indiens ». Cependant, un indien inscrit est une personne reconnue par le fédéral comme inscrite en vertu de cette Loi sur les Indiens.
C’est une réalité, le statut d’Indien ne peut exister sans la Loi sur les Indiens. L’autonomie gouvernementale ou l’autodétermination abolit la Loi sur les Indiens et assimile les communautés autochtones aux provinces.
Sur le site web des Affaires autochtones et du Nord Canada, Wendake fait partie d’une des communautés du Québec qui désire obtenir l’autonomie gouvernementale (autodétermination) bien que la population de Wendake était contre cette autonomie lors d’un sondage réalisé vers 2010. Aucun débat public n’a eu lieu depuis ce temps. Les représentants familiaux (chefs) du Conseil de Wendake n’ont jamais consulté les familles sur ce sujet d’importance nationale.
Le fédéral préfère offrir l’autonomie gouvernementale communauté par communauté vu l’insuccès de l’appliquer à toutes les communautés depuis le refus du Livre blanc de Trudeau père par tous les chefs autochtones du Canada en 1969. L’autonomie gouvernementale pour les Nations autochtones de l’ouest qui ont déjà un traité, des puits de pétrole, des mines et des casinos est peut-être applicable, cependant les Nations de l’est ne possèdent pas de traité, de territoire et des revenus considérables pour l’autodétermination sans être obligé de demander à leur population de payer des taxes et de l’impôt.
Les discussions entre Wendake et le fédéral sur l’autonomie gouvernementale ont débuté en 2017. Six (6) ans plus tard, le 25 mai 2023, une entente-cadre sur le processus de l’autodétermination (autonomie gouvernementale) a été signée entre le Conseil de bande de Wendake et le gouvernement du Canada, sans consultation avec la population. ( Voir : Compte witter@salledepresseGC)
Signature entre la Nation huronne-wendat et le fédéral sur le processus d’autonomie gouvernementale ( mai 2023 )
ENTENTES-CADRES ET L’AUTONOMIE GOUVERNEMENTALE
Il est important de comprendre que les ententes-cadres (éducation, justice, code foncier, etc.), que le Conseil de Wendake signe avec le fédéral, sans consultation avec la population, éliminent plusieurs articles de la Loi sur les Indiens et conduisent inévitablement à l’autonomie gouvernementale à court ou à long terme.
Dans un communiqué de presse des Affaires autochtones et du Nord Canada, datant du 6 avril 2022, on mentionne une entente-cadre sur l’autodétermination entre la Nation Anishinabek et le Canada. On spécifie que le Canada appuie les communautés autochtones à mesure qu’elles s’affranchissent de la Loi sur les Indiens et font la transition vers l’autonomie gouvernementale. (Texte provenant du site web des Affaires autochtones)
Notons que déjà 14 groupes autochtones ayant obtenu l’autonomie gouvernementale ont conclu un accord en matière d’impôt autochtone sur le revenu des particuliers. Les Conseils de bande ou de la Nation récoltent des impôts dites « autochtones » (IRPPN) des employés sur réserve.
LA PERTE DES AVANTAGES FISCAUX : « Depuis quelques années, de nombreuses Nations autochtones du Canada ayant obtenu l’autonomie gouvernementale ont adopté des lois portant sur l’impôt foncier, de la taxe de vente, de l’impôt sur le revenu des particuliers (IRPPN) ». (Texte du site web des Affaires autochtones et du Nord Canada)
WENDAKE SIGNE UNE ENTENTE-CADRE SUR LE CODE FONCIER (Taxe foncière à venir ?)
Notons que l’automne passé, le Conseil de bande de Wendake a signé une entente-cadre sur le code foncier. Cependant, le conseil doit tenir un référendum prochainement pour adopter un code foncier, contrairement à une entente-cadre sur la justice, l’éducation, la santé ou autres. Attention, l’adoption d’un code foncier est un pas vers l’impôt foncier. Selon les traditions wendat, la terre appartient au groupe et non à des individus. C’est l’une des caractéristiques fondamentales de la civilisation autochtone. L’adoption d’un code foncier est un autre pas vers la perte de l’identité distincte des autochtones ou wendat.
EST-CE QUE LES RÉFÉRENDUMS AUTOCHTONES SONT DÉMOCRATIQUES ?
La loi fédérale sur les référendums autochtones mentionne clairement que des membres d’une communauté peuvent former un comité du Non. Il est à noter que lors du référendum de Rocmont, le Président du référendum, René Gros-Louis, et le Conseil de bande de Wendake refusèrent de reconnaître un comité du NON demandé par le collectif de Rocmont. On refusa aussi de donner les adresses et les numéros de téléphone de tous les membres votants de la Nation. Le collectif de Rocmont (comité du NON) n’a pas été capable de communiquer avec tous les Wendat hors réserve. Par contre, le Conseil envoya un bulletin de vote et une brochure favorisant le OUI à tous les Wendats.
Sans comité du Non sur des sujets d’importances nationales, il ne peut y avoir de débat démocratique. La plupart des organisateurs des référendums autochtones au Canada n’acceptent pas un comité du NON. Est-ce que le référendum sur le code foncier va être démocratique ?
Note : Les informations contenues dans ce communiqué sont disponibles sur le site des Affaires autochtones. Je ne crois pas que les chefs ont discuté des ententes cadres avec leurs familles. Un dialogue entre le Conseil et la population serait obligatoire.
Voir : Parole autochtone 184 : S’affranchir de la Loi sur les Indiens:
Billet 9 | Video de Radio Canada au sujet d’une Première Nation qui a perdu le statut de réserve indienne avec l’autonomie gouvernementale | Par Michel Gros-Louis | le 26 octobre 2020
Parole autochtone 184 : S’affranchir de la Loi sur les Indiens
Commentaire : Mélissa Mollen Dupuis parle de la Première Nation K’atl’odeeche, du Territoire du Nord-Ouest, qui a décidé de s’affranchir de la Loi sur les Indiens avec l’autonomie gouvernementale. Elle dit que ces autochtones se sont affranchis de la loi sur les Indiens par référendum. Elle mentionne clairement que quand tu enlèves la loi sur les indiens tu enlèves aussi le fait que c’est une réserve indienne. Plusieurs Nations à travers le Canada se dirigent vers cette autonomie gouvernementale sans vraiment connaître tous les enjeux et les conséquences négatives. Cependant dans plusieurs cas, c’est une minorité de la communauté qui décide de s’affranchir de la loi sur les Indiens. Par exemple, Mélissa cite que seulement 30 % (153 sur les 500 électeurs) de la population de K’atl’odeeche ont participé à ce référendum et que 29% (147 sur les 500 électeurs) de la population ont été en faveur de s’affranchir de la loi sur les Indiens. Dans la réalité seulement 147 sur les 700 membres de la communauté ont décidé de s’affranchir de la loi sur les Indiens. Cette communauté a perdu les droits reliés au statut de réserve indienne. Le problème c’est qu’on n’exige pas la double majorité lors des référendums. On n’exige pas que 51% des électeurs participent au référendum. Pourtant la loi sur les référendums au Canada exige une double majorité et un comité du non. La plupart du temps, le gouvernement fédéral n’exige pas la double majorité pour les référendums concernant les autochtones.
Dans les prochaines semaines, nous allons donner d’autres exemples de communautés qui se sont affranchis de la loi sur les Indiens.
Billet 6 | Les Hurons-Wendats, Regards Nouveaux | Par Michel Tharehtade Gros Louis | 8 septembre 2020
Michel Gros-Louis, Ethnolinguistique
IL me fait plaisir de vous présenter mon livre réalisé conjointement avec mon professeur en linguistique Benoît Jacques. Ce livre traite principalement de mes travaux en linguistique et mes recherches sur l’histoire de mes ancêtres wendats. Ce livre fut publié en 2018 aux éditions GID.
Pourquoi on a choisi en sous-titre : Regards Nouveaux ?
Parce que nous donnons un point de vue différent des historiens allochtones sur l’histoire des Hurons-Wendats. Cette façon différente de voir l’histoire est basée sur l’analyse linguistique des textes et des dictionnaires anciens, sur la tradition orale et sur les textes coloniaux. Par exemple, tous les historiens et linguistes avant nous sont d’accord pour dire que la langue que parlaient les Amérindiens de Stadaconé (actuellement Québec) n’était pas la langue huronne-wendate ou une autre langue iroquoienne connue et documentée par les premiers voyageurs. Pour eux, cette Nation qui vivait dans la vallée du Saint Laurent a disparu vers la fin du XVI e siècle, quelques décennies après la première rencontre avec Jacques Cartier en 1541. Les linguistes incapables d’identifier cette langue iroquoienne conclurent que cette Nation avait complètement disparu entre les voyages de Cartiers et de Champlain. Appuyé par les linguistes, les historiens et archéologues dénommèrent cette nation : les Iroquoiens du Saint-Laurent.
Contrairement aux linguistes avant nous, notre analyse linguistique démontre clairement que cette langue était parlée par une des Nations dite « huronne » de la Confédération des Wendats. Nous avons analysé la racine nominale ou verbale des mots que Cartier a notés lors d’un de ses trois voyages. La racine nominale des langues iroquoiennes et wendate est plus stable et c’est la partie du mot qu’on entend bien. Notons que lorsqu’on est en présence d’une langue étrangère, il est difficile de bien entendre les sons; en termes linguistiques on appelle ce phénomène la « discrimination auditive ». Cartier a eu sûrement de la difficulté à reproduire par écrit cette nouvelle langue. Cette mauvaise interprétation des mots a conséquemment donné de la difficulté aux linguistes avant nous. Il faut savoir aussi que les syllabes en début et en fin de mots dans les langues wendate et iroquoiennes sont presque sourdes si elles ne portent pas un sens sémantique important, donc très difficiles à transcrire correctement pour un Français.
La tradition orale, à partir des wampums, nous apprend aussi que les Micmacs fréquentaient les Stadaconiens. Dans ce livre, nous présentons un wampum micmac (l’écriture amérindienne de l’époque) qui raconte que les Stadaconiens étaient des Hurons (terme français) de la Confédération des Wendats. Nous expliquons aussi dans ce livre que le sens des nouveaux mots employés pour désigner les Nations amérindiennes par les Français ont déformé la réalité territoriale et sociopolitique entres les Nations. Par exemple,siles livres d’histoire mentionnent les Hurons-Wendats, ils nient l’existence de différentes Nations réparties sur un grand territoire et regroupées dans une Confédération appelé Wendat. Pourtant, l’identité de chacune des Nations de la Confédération des Wendats persista jusqu’à la fin du 18 e siècle, même à Wendake.
Le père Potier écrit que les habitants de Wendake sont des Hatige’enionniahahk de la confédération wendate. Au chapitre sur Sastaresti, le chef suprême de la Confédération des Wendats, on conclut que la Confédération des Wendats a pris fin vers 1835 avec le dernier des Sastaretsi.
Aujourd’hui encore le mot Wendat est faussement utilisé pour désigner une nation et non une Confédération. Si on se place dans le contexte au début du 17 e siècle, lors du contact avec les Français, la Confédération des Wendats comprenait quatre principales nations à partir de Toronto jusqu’à Québec. La nation qui vivait a Stadaconé était les Hatige’enionniahahk, c’est-à-dire la Corde. Le chef suprême était Tsawenhohi. titre héréditaire qui s’est transmis jusqu’à François Xavier Picard, grand chef du clan du Chevreuil à Wendake vers la fin de 19e siècle.
Tout le long de ce livre, nous plaçons le lecteur dans une perceptive historique amérindienne basée sur la langue et la tradition orale afin de donner des Regards Nouveaux à l’histoire des descendants de la grande Confédération des Wendats. La négation que les Stadaconiens étaient des « Hurons » cause des problèmes sérieux pour les droits territoriaux des Hatige’enionniahahk (Hurons) de Wendake. Selon les historiens, cette nation inconnue qui vivait dans la vallée du Saint-Laurent est disparue, et les Hurons de Wendake ne sont pas leurs descendants. Ils ajoutent même que nous venons de l’Ontario. C’est assez pour que les Innus de Mashteuiatsh revendiquent le territoire des Hurons-Wendats de Wendake. Ce livre démontre sans l’ombre d’un doute que les Hurons-Wendats de Wendake sont les descendants des Stadaconiens et des Iroquoiens du Saint-Laurent.